Morgan Wolf
Date d'inscription : 13/07/2014 Messages : 11 Emploi/Année d'étude : Bibliothécaire. Localisation : A Poudlard. Humeur : Lunatique! 8D
| Sujet: Terreur nocturne et rencontre entre canidés. [PV Kendra] Ven 18 Juil - 13:14 | |
| Morgan & Kendra ○
La journée avait été longue sous l'attente de ce soir. La lune serait ronde ce soir et moi je me transformerai en bête monstrueuse. Soupirant à cette pensée, je fermais le livre que j'avais entamé et regarda le soleil descendre vers l'horizon à travers les fenêtres de la bibliothèque. Il n'y en aurait pour pas très longtemps avant que la lune ne pointe le bout de son nez. Rien qu'à cette pensée, j'angoissais et le loup en moi trépignait d'impatience.
Les derniers élèves résistants sortirent à la fermeture et je rangeais les derniers livres qui traînait avant de fermer la bibliothèque à clé et d'un sortilège. Personne ne pouvait entrer pendant les pleines lunes. Soupirant de stress, je marchais dans les couloirs et salua Dumbledore qui passait par là. Je lui souris et finalement sortis de l'école et arriva à la bordure du terrain de la forêt interdite. Je marchais longtemps sans vraiment me rendre compte du temps quand je tombais sur la clairière à la laquelle j'avais l'habitude de transplaner. Je marchais quand un nuage s'écarta pour laisser passer un rayon de lune. NON! Il était trop tard! Je hurlais de douleur sous mes os qui craquait. On avait beau dire, mais les transformations étaient douloureuses. Je tombais sur le sol, me tenant les côtes en feu et respira difficilement. Je sentis mes membres changer et mes ongles s'allonger. Un autre hurlement sortis de ma gorge mais cela ressemblait plus à un son rauque et bestial. Quand la transformation fut complète je respirais de nouveau. C'était le loup qui avait pris le contrôle de mon corps et je ne réagissait plus...
Je sentais l'herbe fraîche sous mes pattes et l'air frais. Cela faisait si longtemps que je n'était pas sorti! Enfermé à chaque pleine lune dans une cage d'argent... Je laissais éclater ma voie dans un hurlement et le premier réflexe fut de courir. Je courais à en perdre haleine, réceptif à chaque branche qui me fouettait le museau, chaque patte touchant la terre. J'étais libre et peut m'importait le reste. Mais une odeur traversa la forêt et je m'arrêtais net. Une odeur que même moi je ne pouvais contrôler. Une odeur de mort, une odeur familière mais en même temps lointaine. Une odeur humaine. Un grognement sourd retentit et je changeait de direction. Je suivais la piste et en moins de deux, je me retrouvais nez à nez face à cette odeur. Mais il n'y avait pas d'humain. Juste un loup. Un seul. Et il était blanc.
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